Synthèse personnelle de Hugo Pruvost
Dans le cadre des travaux personnels encadrés, Aline Tesler, Henri Legrain et moi-même devions choisir un thème relatif aux SVT et à l’Histoire.
Notre projet s’est rapidement orienté vers le thème de la drogue, vrai fléau de notre société et en particulier celui de la cocaïne. D’un point de vue historique, la plante de coca, à l’origine de la cocaïne, est depuis plus de 2000 ans utilisée par certaines populations d’Amérique Latine comme remède à certains maux et d’un point de vue scientifique, cette drogue engendre des effets inaltérables sur le cerveau.
Ce thème a priori singulier, nous a semblé intéressant et original, et nous a permis d’approfondir nos connaissances sur ce sujet de société, grave, et finalement, réellement peu connu des jeunes.
De ce fait, mettre en évidence les effets néfastes de cette drogue ainsi que sa popularisation dans les différentes couches sociales a été pour nous primordial.
Depuis le mois d’octobre 2008 notre projet se concrétise pas à pas. Nous avons plusieurs fois changé de problématique au cours du mois d’octobre avant de trouver celle qui nous permettait de traiter le sujet sous certains angles :Quelle sont les raisons de la démocratisation de la cocaïne et quelles en sont les conséquences?
Il nous a fallu du temps avant d’aboutir à un plan détaillé : fin novembre, nous avions une idée précise du travail à effectuer concernant notre TPE. Ayant déjà fait de nombreuses recherches, nous avions réuni assez d’éléments à introduire dans notre exposé.
Restait à définir sous quelle forme nous présenterions notre projet final. L’idée nous a semblé évidente : faire un site internet! En effet, Internet est le moyen d’information et de communication favoris des jeunes, cible privilégiée de notre TPE. Un site Internet serait le support qui nous permettrait le mieux d’exposer de façon concrète et interactive notre sujet.
Afin d’avancer plus efficacement, nous nous sommes répartis la synthèse du plan. J’ai donc particulièrement travaillé sur la partie « La consommation aujourd’hui ».
La plupart de mes recherches s’effectuaient sur Internet car ce support est pratique et facile d’accès. Je m’occupais ensuite de synthétiser tous les éléments que j’avais trouvés afin de les intégrer au plan et de les mettre ensuite sur le site internet.
Cependant il nous manquait l’avis d’un professionnel pour approfondir nos recherches et nos connaissances. J'ai alors eu l’idée d’appeler un hôpital spécialisé dans le traitement de l’addiction. Nous avons choisi l’hôpital Marmottan situé près de notre école, dans le 17° arrondissement à Paris, afin de rencontrer une infirmière qui nous donnerait des informations complémentaires sur la façon dont ils traitent les patients. Nous nous y sommes rendus un vendredi après-midi et avons étés très bien accueillis par Muriel Mehdaoui. Elle nous a bien expliqué quels types de patients se présentaient et quels étaient les traitements mis en place. Cette expérience nous a beaucoup aidé dans l’avancement de nos recherches et nous a fait prendre conscience de la réalité et de la proximité des drogués dans notre environnement.
Au cours de l’élaboration de ce projet nous avons rencontrés plusieurs difficultés.
Les deux étapes les plus difficiles à mon sens, ont été de trouver la problématique, d’organiser tous les éléments afin de former un plan ainsi que de trouver le meilleur support propice à notre projet final. Ces décisions ont ralenti la progression de notre travail dans le courant du mois d’octobre et de décembre.
La réalisation de ce projet nous a permis d’enrichir nos connaissances vis-à-vis de ce sujet et de développer un sentiment de fierté par rapport au travail accompli. Nous avons tous appris à prendre en compte les remarques des autres membres du groupe et à se repartir les différentes tâches. Ce travail nous a demandé beaucoup de rigueur pour réaliser un plan détaillé et une implication personnelle.
Il nous a aussi fait prendre conscience des effets inaltérables que cette drogue causait sur le cerveau ainsi que de l’ampleur du trafic de drogue et de la misère qu’il entrainait de par le monde. En outre, on observe une banalisation de la cocaïne dans tous les milieux sociaux. En effet, d’après une étude, 3,9 % des 26-44 ans ont déjà essayé la cocaïne soit 1,1 millions de Français au total.
Ce projet à long terme m’a donc permis de développer une capacité de travail en équipe nécessaire à toutes personnes désirant travailler dans le monde de l’entreprise.