Synthèse personnelle d'Aline Tesler

 

Il a semblé intéressant à notre groupe de travailler sur le thème de « L’homme et la nature » car il nous permettait de rester dans le domaine des sciences, propre à notre section S, tout en abordant l’Histoire.

 

Mon intérêt pour la cocaïne a été doublement motivé: je trouvais intéressant de l’étudier d’un point de vue scientifique afin de mieux connaître son fonctionnement et ses effets sur l’homme, mais aussi je voulais comprendre les raisons de son succès.

La problématique que nous avons choisi de développer fut la suivante : « Quelles sont les raisons de la démocratisation de la cocaïne et ses conséquences ? »

 

Nous avons travaillé en trois temps.

 

Tout d’abord, nous avons commencé par chercher le thème de notre sujet. Les premiers sujets qui nous vinrent à l’esprit furent le Big Bang puis les dinosaures. Nous manquions de documentation de vulgarisation pour préciser notre première idée très complexe et le thème des dinosaures était apparemment un sujet déjà trop souvent exploité.

C’est en attendant dans les couloirs des laboratoires de sciences et vie de la terre qu’un panneau exposant les effets du cannabis attira notre attention et que nous trouvions enfin notre sujet. Parler des différentes drogues existantes nous aurait menés à établir une sorte de répertoire sans grand intérêt des substances illicites, c’est pourquoi nous avons choisi de nous centrer sur une seule d’entre elles : la cocaïne.

 

Puis il a fallu définir clairement le sujet en délimitant les axes de réflexion. Nous nous sommes répartis les tâches, en fonction des intérêts de chacun. Je m’occupais alors du premier axe, plutôt historique, des différentes façons de consommer de la cocaïne, ainsi que de ses effets sur l’organisme, tandis que Hugo Pruvost traitait de sa fabrication, de son trafic et des attentes des consommateurs. Henri Legrain s’intéressait à ses effets sur le plan macroscopique

 

Ensuite une longue période de recherche, de prises de notes mais aussi de difficultés s’en suivie. En effet, à cause d’informations erronées trouvées sur internet, nous avons perdu du temps au début de nos recherches. Puis nous nous sommes concentrés sur les documents, les sites officiels et les livres. Les forums sur Internet nous ont permit de nous mettre à la place des consommateurs et de comprendre leurs attentes. Pour la recherche d’informations complémentaires, nous nous sommes rendu à l’hôpital Marmottan, au 19 rue d'Armaillé dans Paris 17eme. Nous y avons rencontré une documentaliste ainsi que la personne chargée d’accueillir les toxicomanes qui désirent y être soignés.

 

Le choix de la forme de notre présentation fut presque immédiat. Une maquette n’aurait pas pu à la fois regrouper les côtés historique, géographique et scientifique, et c’est naturellement que nous avons décidé de créer un site Internet. Henri Legrain se chargeait de le faire héberger, tandis que je m’occupais des animations et illustrations. A la vue de notre ébauche de site, nos professeurs nous conseillèrent de le rendre plus ludique, chose assez ardue car nous ne connaissions pas le « langage informatique » indispensable à la réalisation de certaines applications. Je me chargeais alors de rencontrer un informaticien spécialisé dans la création de site Internet. Je me rendais ainsi trois fois dans la semaine des vacances de février au 100 rue du Général Michel Bizot pour rencontrer M. Aurélien Cloup qui me permit de réaliser un Q.C.M et quelques animations.

Parallèlement à la mise en forme de notre travail, nous nous sommes préparés à sa présentation à l’oral pour notre soutenance. Nous rédigions alors une scène théâtrale entre un toxicomane, un médecin et un policier lors, et nous réalisions une carte du trafic de cocaïne. Je m’occupais de tracer sur une carte vierge les différentes destinations de la cocaïne et Henri la reproduisait ensuite sur ordinateur.

 

Notre travail de groupe n’était pas basé sur une répartition équitable du travail mais ce furent les réflexions de chacun et la mise en commun de toutes nos recherches qui ont permit d’aboutir au TPE que nous sommes heureux de présenter aujourd’hui.

 

Pour conclure, je dirai que je me suis énormément investie dans la réalisation de ce TPE qui m’a appris à mener à bien un projet à long terme parallèlement au travail habituellement demandé en classe de 1^ère S. J’ai également appris à gérer un travail de groupe en laissant de côté les différents problèmes que cela pouvait créer. Ce TPE m’a permis d’approfondir mes connaissances sur la cocaïne et ses effets pervers, mais il m’a aussi fait découvrir le fonctionnement de la création d’un site internet, ce qui m’a réellement passionnée.